Un féminicide vient d’avoir lieu dans la différence générale.

Enfin, n’exagérons rien…

Toutes les femmes non mariées n’ont certes pas été totalement exterminées. Elle n’ont été que mutilées. Désormais, il leur manquera à toute une case. Voire plusieurs. La coupable ? Une circulaire du temps. Une circulaire de rien. La ou les cases manquantes ? Dans les documents administratifs,  les cases : Mademoiselle, Nom de jeune fille, Nom patronymique, Nom d’époux ou Nom d’épouse n’auront plus lieu d’être. C’est de la faute au gouvernement… Comme d’habitude.

Mais derrière tous les grands hommes, il y a bien sûr des femmes. Attachées.

Attachées, disais-je, à la façon dont on les nomme, dont on les caractérise, dont on les stigmatise et qui connaissent la juste valeur des maux. “Osez le féminisme !” et les Chiennes de garde, on ne saurait mieux se nommer. La prescription publicitaire et le calembour comme juste valeur des mots, soit… Qu’on préfère être chienne plutôt que Mademoiselle, soit encore. Qu’on préfère être Madame plutôt qu’avoir le choix est évidemment un progrès pour la liberté individuelle. (Puisque choix il y avait, étant donné que ni Monsieur, ni Madame, ni Mademoiselle ne constituaient un élément de l’état civil…)

Il n’y aura plus désormais que des Madame. Les féministes ont opté pour le terme le plus “respectable”, cela en dit long sur leur rapport à l’institution et au vocabulaire.

Demain, je bifferai rageusement le terme Mademoiselle de mes dictionnaires, libérant ainsi des millions de femmes. Et pendant ce temps, chez les odonates, les libellules jalouseront les demoiselles dont le corps plus grêle et les mini jupes continueront de faire rougir le soleil couchant au lit des rivières.

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