Si les centaures avaient décidé, en représailles, d’entrer en guerre et d’égorger nos filles et nos compagnes à l’orée du bois : si, descendue des montagnes, une grande coalition réunissant almasty, bigfeet et yétis nous avait empêché de vaincre l’Everest, d’agenouiller l’Aconcagua, d’aigrir l’Eiger : si des sirènes en déroute venaient s’échouer sur les plages ou dégouliner, noyées dans les chaluts, entre le thon et la morue : il demeure probable que ça n’aurait rien changé à la COP 21.